Publié dans Politique

Développement - « Madagascar peut dépasser ses voisins africains » selon la Banque mondiale

Publié le mardi, 06 décembre 2022


Sur une note d'optimisme ! Pour clôturer sa visite à Madagascar, la vice – présidente de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’Est et Australe, Victoria Kwakwa a rencontré le Président Andry Rajoelina au cours d’une audience hier au Palais d’Etat d’Iavoloha.
Un long entretien de plus de trois heures durant lequel les deux personnalités ont eu l’occasion de passer en revue les différents domaines d’intervention de cette institution financière dans le pays. A l’issue de la rencontre, le Chef de l’Etat et la vice – présidente de la Banque mondiale ont tour à tour fait des déclarations.
D’emblée, le Président Andry Rajoelina a reconnu que l’institution est un partenaire stratégique pour le pays. « Les liens de coopération avec la Banque mondiale n’ont cessé de se consolider. Je constate une implication mutuelle dans les projets de développement», a – t – il souligné tout en souhaitant que cela se poursuit et s’accélère. Dans la foulée, le numéro un de l’Exécutif a annoncé des travaux soutenus dans les prochains mois.
Des défis et des opportunités
Pour sa part, la vice – présidente de la Banque mondiale a mis en avant la vision du Président de rattraper le retard de développement accumulé par Madagascar. Elle a constaté que la Grande île fait face à de nombreux défis mais aussi dispose de multiples opportunités.
« Je tiens à saluer votre énergie et votre vision pour faire face aux défis », a déclaré Victoria Kwakwa. Malgré les nombreuses crises mondiales auxquelles la Grande île ne peut échapper, elle évoque particulièrement le fait que le pays a pu maintenir la stabilité macroéconomique et maintenir la dette à un niveau raisonnable contrairement à d’autres pays. Elle fait notamment allusion à la crise sanitaire liée à la Covid19 ou encore les impacts de la guerre en Ukraine.
« J’ai confiance que ce sera avec la vitesse d’un TGV que le Gouvernement sous votre impulsion va lancer des réformes pour rattraper le retard de développement et parvenir voire dépasser le niveau de vos voisins africains », a indiqué cette éminente responsable de la Banque mondiale. L’institution financière qui se dit prête à accompagner Madagascar vers la croissance inclusive.
Sandra R.



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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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